Auteur : Marc Dugain
Date de saisie : 01/02/2007
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Gallimard, Paris, France
Collection : Blanche
Prix : 19.90 / 130.54 F
ISBN : 978-2-07-077652-8
GENCOD : 9782070776528
Sorti le : 01/02/2007
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- Le journal sonore des livres : Lu par Celia Nogues- 27/02/2007
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Celia Nogues – 27/02/2007
- Les presentations des editeurs : 27/02/2007
Au mois d’aout de l’an 2000, un sous-marin nucleaire russe s’abime dans des profondeurs accessibles de la mer de Barents.
Vania Altman ferait partie des derniers survivants. Dans un port du cercle polaire, la famille Altman retient son souffle : elle risque une nouvelle fois de se heurter a la grande Histoire. Un demi-siecle apres la mort de Staline, c’est desormais un ancien du KGB qui gouverne la Russie. Apres nous avoir fait penetrer dans les coulisses du FBI avec La malediction d’Edgar, Marc Dugain offre ici une veritable fresque de la Russie contemporaine.
Inspiree de faits reels, elle revele le profond mepris pour la vie manifeste par les gardiens paranoiaques de l’empire russe.
Marc Dugain, ne en 1957, est notamment l’auteur de La chambre des officiers, adapte au cinema en 2001 et recompense par de nombreux prix litteraires, et de La malediction d’Edgar (2004), traduit dans seize pays. Il signe avec Une execution ordinaire son cinquieme roman.
- La revue de presse – Le Figaro du 22 fevrier 2007
Une Execution ordinaire, son cinquieme roman, confirme un grand talent caracterise par l’art d’inventer une intrigue, de camper des personnages de chair, par opposition a tant de heros abstraits et desincarnes peuplant d’innombrables livres, oublies aussi vite que lus, et enfin de les faire parler de telle maniere qu’on a le sentiment de les voir et les entendre…
Cette comparaison avec Dumas n’est pas fortuite, elle montre qu’avec ce nouveau roman Marc Dugain conquiert ses galons de maitre du roman historique, ce qui n’est pas un mince compliment. Dumas a donne a des millions de lecteurs le gout de l’histoire. Marc Dugain donnera peut-etre aux siens la curiosite d’une Russie qui reste encore mal connue.
- La revue de presse Christine Ferniot – Telerama du 14 fevrier 2007
A travers le destin de ces jeunes recrues qui etouffent peu a peu, le romancier fabrique tout un monde de mensonges et d’absurdite, ou le silence vaut mieux que l’aveu d’une faillite. Une execution ordinaire est une fiction crepusculaire qui ne se laisse pas dominer par la puissance de son sujet. Marc Dugain s’interroge sur la quete de chaque personnage composant cette tragedie parfois bouffonne, l’ambition devorante des uns, la couardise des autres, mais egalement l’instinct de la survie. Celui qui permet a son narrateur (…) d’entrer dans une faille du systeme pour mieux le saper de l’interieur.
- La revue de presse Samuel Blumenfeld – Le Monde du 9 fevrier 2007
Le 12 aout 2000, alors qu’il participe a des manoeuvres navales dans la mer de Barents, au nord du cercle Polaire arctique, le Koursk, le plus sophistique des sous-marins nucleaires russes, fait naufrage avec 118 hommes d’equipage. Apres deux explosions inexplicables, l’insubmersible coule, non sans qu’on apprenne qu’une vingtaine d’hommes sont toujours vivants. Leur mort sera vecue, quasiment en direct, par plusieurs dizaines de millions de Russes meduses de voir le fleuron de la flotte du Nord sombrer avec autant de rapidite que le regime communiste quelques annees auparavant. Aujourd’hui encore, les circonstances du naufrage du Koursk restent mysterieuses. Certains avancent une fuite de gaz, d’autres une collision avec un sous-marin americain, voire un attentat tchetchene…
Dans Une execution ordinaire, les revelations sur le Koursk – avec un trafic de materiel qui aurait beneficie a nombre de hierarques au prix de la vie de 118 marins – pesent aussi peu que celles qui entourent l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, qui constituaient la colonne vertebrale de La Malediction d’Edgar, le precedent roman de Marc Dugain (“Folio”, no 4417). Aucune archive du KGB, meme declassee, ne pourra mettre au jour ce que ce dernier devoile dans cet incroyable roman.
- La revue de presse Albert Sebag – Le Point du 1er fevrier 2007
Mais la force de ce roman ne reside pas dans sa seule capacite a defrayer la chronique, meme si la verite romanesque a souvent prouve qu’elle savait se substituer a celle du journalisme. Dans Une execution ordinaire – dont le titre frappe quelques semaines apres celle de Saddam Hussein -, on est proche de Kafka, Orwell et Jarry. Le proces, 1984 et Ubu roi resonnent souvent en echo. Et Dugain, depuis son premier roman, La chambre des officiers, n’a pas son pareil pour ausculter l’ame d’une nation malade. En s’attaquant cette fois a l’ex-empire, il n’etait guere possible a son sens de revetir un scaphandre pour parvenir au plus pres de la verite sans avoir auparavant tisse une genealogie du desastre…
De Staline au nouveau maitre du Kremlin, bien des murs se sont effondres. Mais aucune perestroika ne saurait briser l’heritage de la terreur. Prononcee devant un massif de roses, l’une des phrases ultimes de Staline a Olga sera : Je n’ai jamais celebre la vie a ce point et jamais tu n’as ete aussi pres de la mort. As-tu senti sa caresse dans ton cou ? Avec Une execution ordinaire, Marc Dugain livre une reflexion magnifique sur l’enfermement physique et mental des peuples confrontes a l’absurde. Un roman qui fera date