
Auteur : Blandine Le Callet
Date de saisie : 02/08/2006
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : Stock, Paris, France
Prix : 17.00 / 111.51 F
ISBN : 978-2-234-05851-4
GENCOD : 9782234058514
- La voix des libraires : Mireille Chandelier de la librairie ALTERITE a PARIS, France – 22/06/2006
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- La voix des auteurs : 05/07/2006
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Blandine Le Callet n’entre jamais dans une librairie sans en ressortir avec un livre…
- Les presentations des editeurs : 14/05/2006
Une piece montee a pour toile de fond un mariage a la campagne dans la bourgeoisie de province. Chaque chapitre, centre sur un des personnages de la fete, raconte une histoire qui prend place dans l’album de famille. De la demoiselle d’honneur confrontee a l’injustice au collegue dragueur invetere, ou a la tante excentrique en quete d’amour, de la grand-mere indigne a la mariee au bord de la crise de nerfs, les personnages hauts en couleurs defilent a travers des scenes droles, cocasses ou attendrissantes. On passe sans cesse du rire aux larmes. Les masques tombent et les secrets de famille eclatent. Blandine Le Callet nous entraine a travers une galerie de portraits justes et emouvants. Elle nous plonge au coeur de situations fortes en emotions aux dialogues droles et percutants. De veritables tranches de vie.
- La revue de presse Alexandre Fillon – Lire, mai 2006
Dans un monde parfait, tout se deroulerait comme prevu un jour de mariage. Berengere et Vincent ont decide de s’unir pour la vie. Six cents invites sont attendus, des ministres, des anciens ministres, du beau linge, comme on dit. Les deux familles ont mis les petits plats dans les grands, l’evenement se doit d’etre parfait. La fausse note n’est pas au programme. Pauline n’est pas nee de la derniere pluie. Elle voit bien que ses parents se disputent sans cesse, que papa a des soucis, qu’il n’est pas souvent a la maison… Il y a un moment precis dans l’enfance ou l’on prend soudain conscience des problemes des grands. Pourquoi le pretre se trompe-t-il dans les prenoms des maries, pourquoi la jeune mongolienne n’a-t-elle pas aussi le droit d’etre sur la photo ? Romanciere plus roublarde qu’on ne pourrait le croire, Blandine Le Callet verse du sucre dans le reservoir. La belle mecanique se met a crachoter… Avec Une piece montee, elle signe d’une plume aceree un premier roman choral aussi maitrise que troublant.
- La revue de presse Astrid de Larminat – Le Figaro du 23 mars 2006
… C’est le recit d’un mariage bourgeois par un beau jour de juin en Normandie. L’occasion pour l’auteur de brosser un portrait de famille mi-cruel mi-tendre. Elle varie les points de vue en donnant la parole a un personnage different dans chaque chapitre : la mariee, la grand-mere, la soeur intello et mal attifee, le jeune dragueur, une autre soeur homosexuelle, l’oncle marginal dont l’epouse, une veritable bombe, est fille d’une femme de menage, etc…
Un regard amuse et sensible sur la vie, lucide mais attendri sur des gens comme les autres. On retrouve aussi l’atmosphere des films de Chatilliez. D’ailleurs, le cinema s’interesse deja a ce joli roman.
- La revue de presse Christine Ferniot – Telerama du 1er mars 2006
Pauline en reve parce que c’est la premiere fois. Madeleine est epuisee par tout ce ramdam. Marie voudrait se faire oublier. Benedicte ne voit que ce qui cloche. Vincent a mal au ventre. Un mariage, quoi de plus banal pour imaginer une fiction a tiroirs, ce qu’on appelle au cinema un film choral. Mais Blandine Le Callet est du genre bravache. Elle a des comptes a regler avec les familles bourgeoises qui ont des filles trop bien elevees, des garcons avec de belles situations, mais aussi des enfants trisomiques qui font tache sur la photo. Comme pour la piece montee, elle alterne la creme trop sucree et le caramel qui colle aux dents, tantot ecoeuree, tantot peau de vache… Subtile, la romanciere s’arrete toujours a temps : refusant la charge excessive ou la bonne conscience facile, elle laisse son lecteur faire le bilan…
- La revue de presse Marianne Payot – L’Express du 9 fevrier 2006
Des la premiere scene, on se sent en terrain familier. C’est avec la petite Pauline, habillee en demoiselle d’honneur, dans la luxueuse 806 interieur cuir du pere, qu’on entame la journee. L’eglise du mariage qui est introuvable, les parents qui s’enervent, le petit frere qui regurgite son menu Enfant du Courtepaille, tout le monde connait. Un moment merveilleux ou eprouvant, c’est selon.
Astucieusement, Blandine Le Callet decline, de chapitre en chapitre, les differents regards. Soeurs, grand-mere, oncle… Les protagonistes des epousailles tres bon chic bon genre de Berengere et de Vincent jouent les temoins. L’occasion de se rejouir, mais aussi de se plaindre, de denoncer les faux-semblants et de s’adonner a l’introspection… Piece montee, premier roman arrive, dit-on, par la poste – un ban pour son editeur ! – est a conseiller a tout le monde. Sauf, peut-etre, aux futurs maries.
- La revue de presse Jean-Louis Ezine – Le Nouvel Observateur du 2 fevrier 2006
… Blandine Le Callet n’aura pas attendu son enieme roman pour imposer d’emblee, sur le theme du mariage justement, l’aisance perverse d’un Edward Albee dans Qui a peur de Virginia Woolf ?, la ou l’on se serait contente d’un marivaudage chez les bobos, une espiegle bluette dans le genre : j’ai lu Sagan, et voyez comme je le montre.
Le lecteur est ici, au sens propre, a la noce. Autour des maries, la famille, la tante excentrique, le seducteur impenitent, la grand-mere indigne. Entre la piece montee, symbole du pantheon conjugal, et le bal du soir, on nage d’abord dans l’eglogue, le bucolique. On fait le tour du parc, jamais avec les memes. Et par imperceptibles touches l’hypocrisie se fait jour, les masques tombent. L’enfer s’invite, sans que la tendresse ait cesse de ruisseler sur la fete : ca s’appelle traverser les apparences, et c’est le plus rare des talents.