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Une sale histoire

Auteur : Luis Sepulveda

Traducteur : Francois Gaudry

Date de saisie : 00/00/0000

Genre : Essais litteraires

Editeur : Metailie, Paris, France

Collection : Bibliotheque hispano-americaine

Prix : 16.00 / 104.95 F

ISBN : 978-2-86424-523-0

GENCOD : 9782864245230

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  • Les presentations des editeurs : 14/05/2006

C’est un carnet a couverture noire que j’ai toujours sur moi et dans lequel j’ecris chaque jour mes doutes, mes etonnements et mes coleres. J’y ebauche aussi des articles, des chapitres de roman, des contes, des recettes de cuisine, des declarations d’intention et des rappels d’engagements que generalement j’oublie. J’ai une relation passionnelle avec ce carnet de moleskine, et je me sens plein de reconnaissance quand un lecteur ou une lectrice complice – c’est pour cela que j’ecris, pour nouer des complicites – m’en offre un, vierge et encore sous cellophane. Lorsque j’arrive a la fin des pages que j’ai noircies et que je les relis, telle une breve ceremonie des adieux, avant d’etrenner un nouveau carnet, je decouvre que je n’ai pas perdu ma capacite d’etonnement. Relire ces pages, c’est comme rembobiner le film de la vie et la voir defiler fugacement, image par image. Quelle difference entre les articles dans leur version brute et ce qu’ils sont apres avoir ete elagues pour des raisons de place ! Et comme me paraissent naives les annotations en marge d’un chapitre, du genre “impossible a mettre” ou “qui sait si ca servira” !
Les textes qui suivent sont extraits de trois carnets de moleskine que j’ai remplis entre janvier 2002 et mars 2004, et, depuis lors, comme l’ecrivait Van Gogh a son frere Theo : “Les moulins ne sont plus la mais le vent est toujours le meme.”

  • La revue de presse Michele Gazier – Telerama du 12 janvier 2005

Comme bon nombre d’ecrivains voyageurs, Luis Sepulveda parcourt le monde du reel et de l’imaginaire barde d’un de ces carnets de moleskine… dans lequel il note ses reactions, ses coups de coeur, ses tristesses, des souvenirs. De ces recits epars, sorte de journal sans egotisme, il a fait un livre qu’on lit comme un recueil de nouvelles. Pour notre bonheur, Sepulveda a la tete politique et la plume romanesque, d’ou son art de nous faire suivre une actualite decalee… Et, au bout de ce voyage a travers les mots, les souvenirs et les revoltes, une image de serenite : celle d’un grand-pere (le sien, celui qu’il sera un jour) lisant le Quichotte a ses petits-enfants, puis quittant le monde, heureux. En paix !