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Violences au Moyen-Orient

Auteur : Gerard de Villiers

Date de saisie : 13/01/2008

Genre : Policiers

Editeur : G. de Villiers, Paris, France

Collection : SAS

Prix : 20.00 / 131.19 F

ISBN : 978-2-84267-913-2

GENCOD : 9782842679132

Sorti le : 09/01/2008

  • Les presentations des editeurs : 14/01/2008

Le Moyen-Orient n’a pas attendu le terrorisme islamique et Al Qaida. Luttes entre Arabes et Israeliens, complots internes tentatives de destabilisations par le KGB de regimes pro-occidentaux et meme, assassinat de dirigeants americains, tout y etait. C’est un coup de projecteurs sur ces affaires souvent secretes qu’apporte cet ouvrage. Dans “Les pendus de Bagdad”, on decouvre que L’Irak n’a pas attendu Saddam Hussein pour connaitre la violence. En 1969, on pend des juifs a Bagdad et on se prepare a y pendre un Americain de la CIA, devenu sujet irakien.
“Massacre a Amman” se passe en Jordanie, pendant la guerre civile entre Palestiniens et Bedouins fideles a Hussein de Jordanie. On se bat au canon dans Amman, lorsque la CIA apprend que les Palestiniens fomentent un complot pour assassiner le roi Hussein, afin de destabiliser encore plus le pays, avec des complices dans son entourage proche. Il s’agit de le dejouer a temps.
En 1974, Henry Kissinger, Secretaire d’Etat a la Defense americaine doit venir en visite officielle au Koweit. Or, un groupe de Palestiniens anti-americains et de Japonais de l’Armee Rouge japonaise a decide de l’assassiner. Pour dejouer ce complot decele par la CIA, on y envoie le prince Malko. “Kill Henry Kissinger” montre la fragilite de ces pays qui n’en sont pas et ou les etrangers sont majoritaires.
Dans “Carnage a Abu Dhabi”, deux jeunes femmes – des Britanniques – sont sauvagement assassinees. Ce pourrait etre un crime de fanatiques si elles n’avaient pas appartenu au Ml 6 britannique. Elles avaient decouvert un complot visant a assassiner le Cheik Zaied, qui dirige le pays, pour le remplacer par un de ses proches manipulable. Au sud d’Abu Dhabi, le Yemen est tout aussi instable. Coupe en deux – Yemen du sud, Yemen du nord – Americains et Russes luttent pour y imposer leurs clients. Lutte feroce. C’est dans un nid de viperes que plonge Malko Linge pour decouvrir pourquoi on a assassine un agent de la CIA.

  • Les courts extraits de livres : 14/01/2008

Malko cligna des yeux, ebloui par les rayons du soleil levant, et s’arreta une fraction de seconde. D’une bourrade, le gardien en kaki, une mitraillette tchecoslovaque accrochee a l’epaule droite, l’envoya rejoindre les autres prisonniers dans les cages de bois : celles-ci ressemblaient aux enclos ou l’on enferme le betail sur les marches. Chacune des deux cages contenait une demi-douzaine de condamnes. Elles occupaient le coin nord-ouest de la cour de la prison de Baakouba, a vingt-cinq kilometres au sud de Bagdad.
Il etait six heures trente du matin. Les douze hommes qui allaient etre executes avaient ete reveilles une demi-heure plus tot, comme si de rien n’etait. Mais le mot d’ordre de la mise a mort s’etait repandu comme une trainee de poudre dans les cellules abritant quatre cents prisonniers politiques. Quand les gardes irakiens avaient entraine Malko et ses compagnons d’infortune a travers les couloirs, un grondement sourd avait rempli la prison. Les prisonniers hurlaient, frappaient les grilles avec leurs gamelles, priaient a haute voix, en depit des glapissements des gardiens.
Leurs clameurs parvenaient jusqu’aux hommes qui allaient mourir, dans la cour ensoleillee. Serres les uns contre les autres, les mains liees derriere le dos, ils se tenaient debout face au soleil levant. Malko, son ami Djemal, un autre Kurde et trois Irakiens.
Malko regarda la potence et tenta de maitriser les battements de son coeur. Jamais un assemblage de bois ne lui avait paru aussi horrible.
C’etait une machine anglaise, ultime vestige de l’influence britannique. La potence elle-meme etait fixee sur une sorte de socle haut d’un metre cinquante, au beau milieu de la cour, a egale distance du mur d’enceinte haut de six metres et des batiments. Ce socle etait fait de deux panneaux articules sur des charnieres et maintenus en position horizontale par deux tiges d’acier. Le deverrouillage s’effectuait par la manoeuvre d’un levier situe sur le cote droit du socle et les deux panneaux se rabattaient aussitot. Au-dessus de cette trappe, la corde s’arretant environ a un metre soixante du niveau du socle etait assujettie a une chaine robuste, elle-meme pourvue d’un dispositif d’accrochage permettant de la raccourcir ou de l’allonger a volonte pour regler la chute, selon la hauteur et le poids du condamne.
Le dispositif etait rouille et bloque, les Irakiens ne s’arretant pas a de telles subtilites. Lorsque le condamne etait trop leger il mettait plus longtemps a mourir, un point c’est tout.
Bien que l’on soit encore en fevrier, le soleil chauffait deja agreablement. Malko leva les yeux vers le ciel bleu. C’est tout ce qu’on pouvait apercevoir en dehors des murs lisses et gris. La prison de Baakouba etait un bloc de beton bati en plein desert pres d’un minuscule village, a l’ecart de la grande route de Bassorah a Bagdad. Autour, c’etait une steppe grillee par le soleil et la secheresse, a perte de vue. Mais, de toutes facons, le monde exterieur n’existait plus pour ceux qui etaient a Baakouba.
Les yeux dores de Malko quitterent le ciel pour se fixer sur Djemal Talani. Celui-ci, bien qu’ayant perdu plus de quinze kilos durant sa detention, avait conserve toute sa fierte. Il esquissa un sourire pour Malko et se rapprocha de lui, se faufilant entre les Irakiens completement amorphes.
– Ce ne sera pas long, dit-il en anglais.
Malko avait encore d’horribles elancements dans la tete, suites de la torture du ventilateur, mais une sorte de torpeur l’avait envahi, bienfaisante et inexplicable. Il assistait a son supplice comme s’il s’agissait d’un etranger. Pourtant, un reste d’instinct de conservation l’empechait de se resigner tout a fait. Malgre lui, il leva la tete vers le nord. C’est de la que le salut aurait du venir. Djemal comprit sa pensee et fit doucement :
– Il ne faut plus esperer lorsqu’il n’y a plus d’espoir. Toujours l’habitude des Kurdes de s’exprimer par proverbe.
En effet, le ciel etait desesperement vide, sans meme un oiseau. Et le silence regnait autour des murs de Baakouba, sauf quelques aboiements de chiens errants.

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