Auteur : Milena Hirsch
Date de saisie : 00/00/0000
Genre : Romans et nouvelles – francais
Editeur : la Chambre d’echos, Paris, France
Prix : 14.00 €
ISBN : 978-2-913904-30-9
GENCOD : 9782913904309
- Les presentations des editeurs : 18/07/2006
Soleils ardents, cites lointaines, cafes, chambres d’hotels… Des amants separes s’ecrivent d’un bout a l’autre du monde. Afin de mieux s’attendre ou se rejoindre un jour, ils decrivent la passion qui les unit comme l’un des lieux qu’ils traversent.
Un otage, emmure dans une cave, se dilue. Au contact d’un fruit ecrase, a son odeur acidulee, il decouvre soudain qu’il fait encore partie du monde des vivants
Des voyageurs, hommes ou femmes, se croisent, s’eblouissent un instant a la lumiere de l’autre, evitent ou non de s’y bruler…
Elle se retire de la terrasse. En fermant les yeux comme un chat, il sent combien il adore la vie d’hotel, combien tous ces hotels ou il a vecu un temps plus ou moins court incarnent pour lui autant de centres du monde.
Il fait alors le voeu que ce coeur-la ne s’arrete jamais de battre. Ce coeur commun aux voyageurs, aux hommes et aux femmes ardents ou detaches, au travail, perdus, amoureux, inaptes a tout ou magnifiquement accomplis…
Milena Hirsch parcourt l’Afrique et l’Inde des son plus jeune age et s’impregne des images et des sons du monde. Elle voyage toujours aujourd’hui et la complexite des etres qu’elle rencontre la passionne.
Un roman publie, L’Ange retardataire, editions Melchior, 1999.
- Les courts extraits de livres : 09/06/2009
Ma Princesse,
Je voyage sur un bateau egyptien avec un equipage marocain. La ligne vient d’etre ouverte mais le bateau est loin d’etre neuf ! Comme tu vois, j’ai choisi la voie lente pour aller vers toi, par la mer…
Il n’y a que des hommes a bord. Des hommes de ton age, si jeunes, certains te plairaient, j’en suis sur. Ils viennent pour la plupart du desert. C’est leur premier travail loin de chez eux. Pendant leurs heures d’inoccupation, ils me parlent. Ils me disent qu’ils ont beau connaitre les espaces infinis, ils ne se font pas a la mer.
Ce n’est pas un lieu pour l’homme.
J’ai en creux, en moi, l’empreinte de ton corps gracile. Ta presence allege la mienne. Ta presence attire ces garcons, ils s’accorderaient a merveille avec toi.
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