Auteur : Jack Black
Preface : William S. Burroughs
Traducteur : Jeanne Toulouse
Date de saisie : 12/12/2007
Genre : Biographies, memoires, correspondances…
Editeur : les Fondeurs de briques, Saint-Sulpice, France
Collection : Ultramarine
Prix : 22.00 / 144.31 F
ISBN : 978-2-916749-03-7
GENCOD : 9782916749037
Sorti le : 12/12/2007
- Le choix des libraires : Choix de Yann Le Bohec de la librairie ESPACE CULTUREL LECLERC a GUINGAMP, France – 31/10/2008
Sous le couvert d’un pseudonyme, le narrateur explique comment il est devenu un hors-la-loi ou un “outlaw” pendant l’epoque que tous ces westerns hollywoodiens ont deifies. Il raconte les perceurs de coffre-fort et comment ils se soutiennent, il explique ses rapines, et comment il berna les representants de la loi plusieurs fois. Mais surtout il explique la prison et l’enfer que cela pouvait etre.
Tres instructif, a la limite du document ethnographique. A signaler que ce roman a servi de matrice au livre culte de la beat generation Junky de William Burroughs.
- Le choix des libraires : Choix de Christophe Dupuis de la librairie ENTRE-DEUX-NOIRS a LANGON, France (visiter son site) – 04/06/2008
“Avant mon vingtieme anniversaire, j’etais sur le banc des accuses d’une cour d’assises pour tentative de vol. […] Entre quatorze et vingt ans, je m’etais enfui de chez mon pere et j’avais pris la route. J’etais devenu un voleur a l’arrache, un videur-de-tiroir-caisse, un “visiteur” de pensions bon marche – en somme un gagne-petit plein de promesses […] A vingt-cinq ans, j’etais un cambrioleur confirme, un rodeur de nuit, attentif a ne jeter son devolu que sur les meilleures maisons […] A trente ans, j’etais un membre respecte de la confrerie des yeggs ou “casseurs de coffres-forts” […] A quarante ans, j’etais un voleur de grand chemin qualifie, solitaire et competent ; un evade, un fugitif, avec pas moins de vingt-cinq ans d’experience dans le “milieu”. Une bien triste experience !”.
“Pendant ces vingt-cinq ans, voila toutes les choses qui me sont arrivees, et que je vais raconter ici. Et je vais les raconter comme je les ai vecues : le sourire aux levres.” Et voici ce qui fait la force de ce livre, c’est son ton. Publie en 1926, justement sous-titre “Autoportrait d’un hors-la-loi” – “Yegg” n’a pas pris une ride. Il fait partie des ces temoignages intemporels, dans lequel on y voit une Amerique loin de la grande Histoire. On y croise des hommes qui ont encore une morale (mais Jack Black ne se berce pas d’illusions sur l’humanite) et du courage, et le parcours de Jack Black force le respect. C’est une petite perle qu’a exhume cette jeune maison d’edition, felicitations.
- Les presentations des editeurs : 04/06/2008
Publie aux etat-Unis en 1926, c’est le recit de la vie criminelle de Jack Black, de son initiation, de son apprentissage aupres d’artistes du cambriolage, de ses succes et de ses revers. Il nous fait rencontrer l’Amerique vagabonde et souterraine des hobos et des criminels, avec ses codes et ses heros. a bord des trains de marchandises, dans les fumeries d’opium, les tribunaux, les geoles de campagne, les penitenciers, Jack Black nous donne a voir une geographie parallele, faite de chemins de traverse, de refuges surs, de campements precaires et de reperes de receleurs, celle du refus de se laisser enfermer dans les conventions et les emplois des honnetes citoyens.
Livre culte pour la Beat Generation, Yegg a servi de matrice a Junky de William S. Burroughs.